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Après une semaine difficile, passée à repositionner les joueurs et à rafraîchir certaines options tactiques, les Bleus n'avaient d'autre choix que de l'emporter pour continuer à espérer.
Dans le sillage d'un formidable Tawfik Rida, auteur, dès les premières minutes, de deux parades sur sept mètres, les Bois-Colombiens montrent de l'agressivité dans le secteur défensif, et attachent un soin particulier aux occasions que leur procure un jeu d'attaque bien huilé.
Conséquence, ils se détachent progressivement (7 - 3 au quart d'heure) et abordent la fin de cette première période avec suffisamment d'avance, pour traverser une triple infériorité numérique sans trop de dommages (14 - 10 à la pause).
La reprise est plus difficile.
Probablement sermonnés dans les vestiaires, les Nordistes profitent de la passivité défensive de leurs adversaires et de leurs hésitations à la finition, pour refaire leur retard, et même reprendre l'avantage, 18 - 19, à moins d'un quart d'heure du coup de sifflet final.
David Finkiel sonne la révolte en inscrivant 4 de ses 7 buts, en 7 minutes. Ses partenaires se mettent au diapason et douchent les ardeurs des visiteurs. De 19 - 19 à la 47ème, le score passe à 25 - 21, à la 54ème.
Les Bleus ne lâchent rien et arrachent, avec combativité, une très précieuse victoire, 29 - 23.
Ce succès n'est-il que la vérité d'un soir, ou provoquera-t-il l'effet domino salvateur ? La lutte va se poursuivre jusqu'au 20 mai prochain.
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On lâche rien...
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