L’œil de VG

LE FROID ET LE SHOW
Le mois de novembre a du pointer le bout de son nez pour qu'enfin les moins de 18 ans de l'ECPHB foulent les terrains. Opposés ce dimanche à de combatifs mais limités Brignolais, les jeunots ont soufflé le froid et le show pour leur entrée en matière. On le sait dans ce sport, le plus difficile est souvent de faire mal jouer une équipe faible. L'ECPHB l'a appris à ses dépens !
Quelque peu approximatifs, les mini grognards apparaissaient aussi surs d'eux qu'un geek boutonneux à lunettes double foyer avant un premier rencard avec un avion. Hésitants comme jamais, les rouges n'osaient pas insister en montée de balle rapide, une frilosité qui tuait dans l’œuf une ribambelle d'abordages prometteurs. En mode perso, les - de 18 ferraillaient en ordre dispersé, ils s'entêtaient dans des solutions individuelles jouant aux Zorro de Vintimille. De l'autre côté du terrain, les rouges se faisaient piétiner la bouche par les percussions des arrières de poche Brignolais qui maintenaient leur équipe dans la course. (MT : 13-13)
De retour sur le rectangle, les minots retrouvaient quelques certitudes. Enfin en mouvement, le collectif cuersois mettait au supplice des Brignolais plus très verts. De nouveau à l'endroit, l'ECPHB reprenait ses esprits autour d'une défense qui semblait se rappeler que la solidarité est un allié avec lequel dame victoire ne négocie pas. Un semblant d'assurance qui se manifestait par des séquences défensives de haut vol. Systématiquement repoussés, les visiteurs se heurtaient à la dalle d'une équipe cuersoise animée par l'idée que les erreurs des uns seront compensés par la bravoure des autres. Le tableau d'affichage ne racontait d'ailleurs pas de mensonges, l'ECPHB s'échappait en fin de rencontre, bien aidée par la profondeur d'un banc de touche qui jouait son rôle à merveille. (SF : 26-20)
Une première victoire pour les rouges porteuse de quelques promesses. Pour être tenues les mini grognards devront savoir prendre leurs distances avec cette tentation de vouloir jouer à "celui qui a la plus grosse" ou à "celui qui pisse le plus loin". Sans vouloir enfoncer de portes ouvertes, il fait sens que, dans notre sport, les différences ne peuvent se faire que collectivement, la seconde période aboutie le prouve à chacun des acteurs de cette équipe. Du gardien au pivot en passant par l'arrière ou l'ailier, chacun des joueurs doit être habité par l'idée selon laquelle, le bon joueur, est avant tout celui qui rend les autres meilleurs !!
VG